Maurice GARRIGOU est né le 21 septembre 1766 dans les Pyrénées ariégeoises à Gudanes dans le Comté de Foix. En 1767, son père s’établit à Toulouse pour développer un florissant commerce de fer. Maurice grandit dans une ambiance aisée et protégée, où il reçoit une solide instruction. Il n’a que dix ans quand sa mère meurt ; son père veillera désormais seul avec courage et tendresse sur l’éducation de ses enfants.
A 18 ans, après de brillantes études à l’université, le jeune Maurice décide de devenir prêtre. Il est ordonné en 1790, pendant la Révolution Française. Il risque sa vie en exerçant le ministère comme prêtre clandestin durant la période de la Terreur.
Au cours de ses longues journées de solitude vécues dans la clandestinité, il médite la Passion de Jésus, l’homme-Dieu souffrant et méprisé, soutenu par sa Mère, Marie, Mère de Compassion. Tout son chemin missionnaire en sera profondément marqué.
Il entraînera dans son dynamisme apostolique non seulement des membres du clergé et des religieuses, mais aussi des laïcs pour lesquels il fondera plusieurs associations. La Compassion, à l’image de Jésus qui a donné sa vie pour le salut du monde, sera désormais l’affaire de tous.
En 1817, il fonde à Toulouse, l’Institut des Sœurs de Notre-Dame de la Compassion pour pérenniser cette mission et travailler « à l’éducation chrétienne de la jeunesse et aux soulagement des pauvres par tous les moyens possibles.
Il a le souci de la formation des prêtres et en 1824, il fonde un foyer pour les séminaristes du diocèse de Toulouse.
Il meurt le 27 septembre 1852 à l’âge de 86 ans.
Aujourd’hui, la communauté est implantée au sein de sept pays : treize communautés situées en France, 25 en Espagne, six en Argentine, deux en Colombie, huit au Pérou, deux au Venezuela et trois au Cameroun.
La Maison Mère est établie au 2 rue Deville, à Toulouse